Jadis, les cosmographes indiquaient ainsi sur leurs cartes l'endroit où les sirènes apparaissaient aux humains : "Hic sunt sirenae". Peut-être ne le savez-vous pas, les sirènes existent. Ange en a rencontré une qui s'appelle Swidja, ce qui veut dire "trésor" en langage sirène, qui s'est blessée lors d'une terrible tempête. Il va la soigner et ils vont tomber amoureux avant qu'elle ne retourne à l'océan. Ils continuent de se voir pendant plusieurs années mais la guerre éclate et des hommes viennent chercher Ange pour en faire un soldat...
Cet album est comme une grâce. Les illustrations sont d'une étonnante liberté, d'une certaine sensualité même et répondent à un texte qui a la force de réaliser, dans le sens plus plus fort du terme, ce conte moderne, de sorte qu'à la fin, nous attendons avec Ange "un signe de Swidja".
Le phare des sirènes, texte de Rascal, illustrations de Régis Lejonc, Didier Jeunesse, 18.50€
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