France raconte des histoires samedi 8 novembre
à 11h pour les 2-3 ans
à 16h pour les 4-7 ans
Gratuit sur inscription.
France raconte des histoires samedi 8 novembre
à 11h pour les 2-3 ans
à 16h pour les 4-7 ans
Gratuit sur inscription.
Rédigé à 10:52 dans Animations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Il paraît que les dinosaures ont disparu il y a 65 millions d'années. A en voir les tables des librairies jeunesse, on en doute. Depuis la rentrée, une dizaine de livres sont parus sur ce thème qui semble ne lasser ni les éditeurs ni le public, dans une surenchère de pop-ups et autres "effets spéciaux" du livre.
Il y a l'œil immensément effrayant de la bête qui vous observe chez Gallimard jeunesse, la gueule entrouverte sur des dents acérées,dégoulinante de bave chez Albin Michel jeunesse, le tiroir à secrets qui s'ouvre chez Nathan, les dinosaures en kit à monter soi-même chez Larousse...
Malgré cette avalanche de littérature, en ce qui me concerne, une question fondamentale demeure sans réponse : qu'est-ce qui motive chez les garçons cette fascination pour les dinosaures ? Je devine que ces grosses bêtes, symboles de puissance et de violence, ont rôle de projection, d'exutoire. A l'autre sexe, elles paraissent souvent terriblement ennuyeuses, primaires et dégoutantes.
A l'heure où pour certaines, aspirant aux plus hautes fonctions de l'État, les dinosaures et les hommes préhistoriques ont vécu à la même époque, il semble utile de resituer le dinosaure dans son époque et lui redonner sa juste place. D'autant plus que l'animal a un nouveau challenger du moins en librairie, de taille lui aussi : le dragon.
Dinosaurium, Gallimard Jeunesse, 21.90€
Dinosaures, Albin Michel Jeunesse, 19.90€
Chercheur de dinosaures, Nathan, 19.90€
Rédigé à 11:36 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Dans le cadre de Lire en fête, Sylvia Lullin anime, à la librairie Les Minots,un atelier-théâtre adressé aux enfants à partir de 8/9 ans samedi 11 Octobre à 15h. Tous les enfants sont les bienvenus quelle que soit leur expérience : il suffit de s'inscrire !
En introduction, voici comment elle présente, en quelques mots, son travail d'illustratrice.
"Quand l’éditrice m’a demandé de choisir une pièce
classique pour en faire un album jeunesse, j’ai immédiatement pensé à l’Arlequin de Goldoni, dont j’avais
encore en tête les mimiques des acteurs, leurs paroles chantantes et les
couleurs de la mise en scène de Strelher au théâtre de l’Odéon.
Mais voir la pièce est une chose. La mettre dans un livre
d’images pour enfants en est une autre ! Le texte d’Arlequin est dense, l’intrigue compliquée.
Pour moi qui avais pratiqué le théâtre pendant de longues
années, l’expérience était nouvelle.
Il faut, avec crayons et pinceaux, choisir les acteurs,
les habiller, les faire répéter et évoluer dans l’espace ; sélectionner une suite de scènes et, sur
chaque page, peindre une nouvelle organisation du lieu scénique, du décor, de
la lumière.
Au théâtre, le rapport avec le public est direct, on lui
raconte quelque chose, il applaudit ou siffle... Avec un livre, c’est
différent. l’auteur est chez lui, le public aussi."
Rédigé à 11:34 dans Animations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Plusieurs albums viennent de paraître exploitant le thème de la nudité.
En effet, un vent de folie semble souffler sur le petit monde de la littérature jeunesse comme sur le cirque d'Hector, l'homme extraordinairement fort, dans l'album de Magali Le Huche, mettant à nu au sens propre comme au figuré les différents personnages. Hector, le costaud si viril est aussi, en secret, un fan de tricot. Les masques tombent avec les habits ; les apparences sont trompeuses.
Dans A poil(s), de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo, les animaux se déshabillent et échangent leur peau, au risque d'y laisser la leur. Enfin avec Taï-Marc Le Thanh et Benjamin Chaud, c'est le grand déballage. Incarnation d'un cauchemar bien connu, Pierre se rend à l'école tout nu, parce que son Papa a oublié de l'habiller. Dans le plus simple appareil, Pierre est d'abord un peu embarrassé mais se sent de plus en plus à l'aise jusqu'à conclure "Qu'est-ce qu'on est bien quand on est tout nu !".
On aura vraiment tout vu !
Hector, l'homme extraordinairement fort, Magali Le Huche, Didier Jeunesse, 12.90€
A poil(s), Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo, Ecole des Loisirs, 12.50€
Tout nu, Taï-Marc Le Thanh et Benjamin Chaud, Gautier Languereau, 13€
Rédigé à 18:52 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Dans le cadre de l'événement Lire en fête, La librairie Les Minots vous met en scène !
Sylvia Lulin, comédienne et dramaturge, conceptrice de costumes et de masques, anime un atelier-théâtre autour de l'album Arlequin, serviteur de deux maîtres, paru aux éditions Gallimard Jeunesse, dont elle est l'auteur et l'illustratrice,
samedi 11 octobre à 15h.
Cette animation est proposée aux enfants à partir de 8-9 ans, gratuitement et sur inscription. Elle durera une heure environ et sera suivie d'une séance de dédicaces.
A vous de jouer maintenant !
Rédigé à 11:15 dans Animations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
France est de retour et anime
un atelier-lecture spécial rentrée samedi 4 octobre à 16h.
Tous les enfants, quel que soit leur âge, sont invités pour cette séance, occasion de nous retrouver ou de nous rencontrer et de discuter ensemble des aménagements horaires des prochains ateliers (matin ? après-midi ?). Autre sujet : il existe pour l'instant deux ateliers, l'un consacré aux 2-3 ans et
l'autre aux 3-6 ans mais nous proposons d'en organiser un troisième
pour les enfants qui savent déjà lire. Que les volontaires se manifestent !
J'en profite pour rappeler ici l'esprit des ces ateliers: faire partager le plaisir de la lecture dans une ambiance que nous voulons, France et moi, chaleureuse.
Rendez-vous donc aux Minots samedi 4 octobre à 16h.
Rédigé à 10:52 dans Animations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Arthur Geisert n'en est certes pas à son premier livre de cochons mais le dernier paru est mon préféré. Peut-être que tout est dans cette délicieuse onomatopée, ce bruit du cochon qui grouine et que l'auteur, avec le parti-pris de l'artiste, a choisi de transcrire en "Oink" plutôt que "Grouik", "Hronn Hronn" ou "Onk Onk". Voilà déjà de quoi soulever une polémique des plus intéressantes, sur laquelle je ne m'étendrai pourtant pas ici.
En outre, ce grognement, seul mot de cette histoire animalière, est répété plusieurs fois, dans des situations diverses de sorte qu'il revête des significations multiples, ce qui fait de la lecture à voix haute de cet album une succession de "Oink" à prononcer sur des tons différents, soit une performance très amusante et subtile. L'intrigue, bien que ténue, emporte le lecteur-observateur : une maman truie s'endort, ses petits cochonnets s'échappent et se trouvent rapidement en péril . Seront-ils sauvés à temps ? La vie de ces intrépides ne tient plus qu'à une branche lorsque surgit la truie, non pas alertée par le fameux instinct maternel mais par des oinks pleurnicheurs et apeurés. La technique de la gravure utilisée par M. Geisert apporte un charme désuet à cette aventure intemporelle dont la tension dramatique est aussi rendue par le choix des cadrages, tandis que le jolie rose de la peau des protagonistes se détache avec délicatesse d'un anonyme paysage bucolique...
Vous l'aurez compris, Oink est un album à grouiner d'urgence.
Oink, Arthur Geisert, Autrement, 14.50€
Rédigé à 12:58 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Attention : ce roman, véritable baume au cœur pour temps moroses, est un incontournable de cette rentrée. Malgré un titre évocateur d'effusions lacrymales, inutile de sortir les kleenex car si Junior, jeune indien, Spokane, n'a pas la vie facile, il la raconte avec un salutaire sens de l'autodérision. Doté d'un physique "original" et premier de sa classe, ce qui a tendance à provoquer les sarcasmes de ses camarades, il comprend que pour avoir un avenir, il doit quitter l'école de la réserve où sévissent la misère, le chômage et l'alcoolisme, pour celle des "Blancs".
Mais comment se faire accepter dans ce nouveau milieu, sans se renier, alors même que votre seul ami vous reproche de le trahir et de trahir vos origines ? Il faut sans doute beaucoup de courage et d'humour. Junior en puise à la source de ses rêves et nous rappelle de ne perdre de vue les nôtres.
Le premier qui pleure a perdu, Sherman Alexie, Albin Michel Jeunesse, 13€
Rédigé à 17:23 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La librairie Les Minots sera fermée pour les vacances à partir du jeudi 31 juillet et réouvrira ses portes mardi 26 août.
Bel été à tous ...
Rédigé à 10:55 dans Animations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L'album a pour titre Jean-Luc et le caillou bleu. Je n'ai encore rien lu et je m'incline déjà : affubler ce prénom composé à un personnage de littérature jeunesse, c'est d'une audace vraiment séduisante. J'avais déjà apprécié l'étrange et familier univers de cet auteur et illustrateur avec Matoumax, paru également aux éditions Seuil Jeunesse, et son héros éponyme, aux amours malheureuses, un chat qui se prend pour être humain.
Au cour d'une promenade, Jean-Luc, un ours cette fois-ci, remarque une pierre. Elle lui parait confortable aussi décide-t-il de s'en faire un oreiller, pour une petite sieste improvisée. C'est alors que la pierre se met à parler. Mécontente qu'on la traite comme un vulgaire coussin, elle profite de cette rencontre pour demander à Jean-Luc de la déplacer. Là où elle est, elle ne se sent pas chez elle. Elle n'a pas choisi cet emplacement. Et Jean Luc de voyager avec la pierre pour trouver ce lieu idéal...
On suit avec plaisir et légère inquiétude la quête existentielle de cette pierre rouge (mais bleue en fait car c'est la couleur qu'elle sent "au bout du fond" d'elle même) ; on salue l'abnégation dont fait preuve Jean-Luc face à cette pierre exigeante. C'est beau graphiquement, drôle et très agréable à lire à haute voix. Enfin, grâce à un geste maladroit de l'ours, par pur hasard, la pierre finit par trouver son bonheur et conclut avec stoïcisme :"Après tout, la vie d'une pierre est d'obéir au destin, de rouler à l'aveugle et d'en faire son chemin."
"Les destins guident celui qui les accepte, ils trainent ceux qui leur résiste". Sénèque
Jean-Luc et le caillou bleu, Michel Galvin, Seuil jeunesse, 15€
Rédigé à 17:46 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)